Jean-Chrysostome Stumpff (1731-1806) Commode sauteuse à décor de marqueterie époque Transition Louis XV-Louis XVI

Jean-Chrysostome Stumpff (1731-1806) Commode sauteuse à décor de marqueterie époque Transition Louis XV-Louis XVI

 

Une élégante commode dite sauteuse à léger ressaut central, ouvrant par deux tiroirs sans traverse. Notre commode en placages de bois de Rose en « Ailes de Papillon », filets à la Grecque en Sycomore teinté vert, bâti en chêne.  

Belle ornementation de bronzes dans leur dorure d’origine, tel que chutes à têtes de Belier, sabots à feuilles d’Acanthe, entrées de serrures à noeuds et chutes de fleurs, tablier à décor de fleurs et chapiteaux. Les montants arrondis à marqueterie de fausses cannelures en Amarante se terminent par de longs pieds légèrement mouvementés supportant un beau dessus de marbre Gris veiné (postérieur). 

 

Beau travail parisien d’époque Transition Louis XV-Louis XVI vers 1775, estampillé sur le montant avant gauche J. Stumpff ainsi que le poinçon de la jurande des Menuisiers ébénistes JME.

 

Dimensions : Hauteur 88 cm – Longueur 113 cm – Profondeur 52 cm.

 

En excellent état de conservation et d’usage. Revernis au tampon dans nos ateliers. Beau dessus de marbre postérieur.

 

Biographie :

 

Jean-Chrysostome Stumpff, né à Schweigern (Souabe) en 1731, mort à Paris le 17 janvier 1806.

 

Il résidait au faubourg Saint-Antoine en 1760, date à laquelle il se maria dans la chapelle de l’Ambassade de Suède, ayant pour témoin son camarade Ferdinand Schwerdfeger. On le trouve établi ensuite comme artisan libre rue Saint-Nicolas, près de la rue de Charenton, où il continua de tenir boutique après sa réception à la maîtrise le 27 août 1766. Il exerçait encore en 1791.

 

On retrouve son estampille J. STUMPFF sur de nombreux ouvrages en placage de bois de rose et en laque de style d’Extrême-Orient, à marqueterie à motifs géométriques. Ce qui fit la notoriété de cet ébéniste fut une marqueterie originale, en trompe l’œil simulant des petits cubes et des croisillons en relief, qui eut un énorme succès en 1770. 

On remarque également chez Stumpff l’emploi régulier de filets d’encadrement à grecques. Ses meubles Louis XV sont assez rares, sa production dans le gout Transition Louis XV-Louis XVI et Louis XVI sont toujours d’excellente fabrication.

 

A l’Exposition des Arts décoratifs organisée aux Champs-Élysées en 1882, parut un petit meuble demi-lune portant cette empreinte.

 

Bibliographie et Référence :

 

Le Mobilier Français du XVIIIème Siècle – Pierre Kjellberg – Les Éditions de l’Amateur – 2008.

Les ébénistes du XVIIIème siècle – Comte François de Salverte – Les éditions d’Art et d’Histoire – 1934.

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