Jacob Freres Rue Meslée - French Directoire period sofa in lacquered beechwood sofa circa 1798

Jacob Freres Rue Meslée - French Directoire period sofa in lacquered beechwood sofa circa 1798

Interesting and elegant sofa in lacquered beechwood in the original lacquer.

Our sofa rests at the back on Sabre feet and at the front on the characteristic "Jacob" feet, at the front the sculpted scraper connecting dice supporting baluster uprights, large wide seats, and upside down backrests.

The ornamental and technical characteristics after dismantling, rewiring and comparison with a stamped armchair offered as an option with this sofa, allow us to attribute this Directoire period sofa to the workshops of Jacob Frères Rue Meslée around 1798.

Sofa Measurements: H 37.00 In. - W 45.66 In - Total D 28.74 In. - Assise D 20.47 In. - Seat H 20.07 In.

Our sofa has been completely disassembled and reassembled in our workshops, and finally covered with a magnificent Italian fabric. In good condition in its original lacquer, we have decided not to re-lacquer this seat and to keep the natural wear.

Jacob Freres Rue Meslée:

Les deux fils de Georges Jacob, Georges II (1768-1803) et François-Honoré-Georges (1770-1841), s’associent en 1796 pour reprendre l’atelier de leur père sous la raison sociale et l’estampille : “Jacob frères, rue Meslée”.

Dans l’entreprise qu’ils dirigèrent ensemble jusque vers la fin du Consulat, l’aîné (Georges II Jacob) s’occupa de l’administration commerciale et le second de la partie technique. François-Honoré-Georges se faisait appeler Jacob-Desmalter, du nom d’une propriété que son père possédait en Bourgogne.

Le général Bonaparte, en revenant d’Italie, commanda aux frères Jacob, pour sa chambre à coucher rue Chantereine, un curieux mobilier militaire dont le lit simulait une tente et les sièges des tambours. Plus tard le Premier Consul fit appel aux mêmes ébénistes pour remeubler les anciennes résidences royales dévastées par la Révolution. Après avoir produit jusqu’alors des ouvrages d’un goût très sobre, qui valaient surtout par le caractère et la pureté du style, les Jacob commencèrent à fabriquer des morceaux plus richement ornés de sculptures et de bronzes. Parfois ils les relevèrent aussi avec des incrustations en bois de couleur et de bas-reliefs de porcelaine imitant les biscuits de Wedgwood. Une médaille d’or leur fut décernée à l’exposition de l’an IX, où ils avaient présenté notamment deux commodes garnies de camées. Ils se surpassèrent au concours l’année suivante. Leur envoi comprenait, entre autres : plusieurs trépieds en brûle-parfums et une somptueuse console de bois sculpté et doré couverte d’une mosaïque italienne.

Museums:

Deux fauteuils en acajou, dossier ajouré à croisillons – Château de Compiègne.

Salon comportant une chaise longue, deux bergères, deux fauteuils, deux chaises, un tabouret et un guéridon livré vers 1798 à Madame Récamier – Louvre.

Bibliography:

Les ébénistes du XVIIIe siècle – Comte François de Salverte – Les éditions d’Art et d’Histoire – 1934.

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