Edmond Louis Dupain Huile sur toile La Dîme huile sur toile vers 1880-1890

Edmond Louis Dupain Huile sur toile La Dîme huile sur toile vers 1880-1890

 

Edmond Louis Dupain, nous propose avec ce très beau tableau, une scène de vie animée dans laquelle le décimateur (le moine) vient procéder à la collecte de la Dîme. La contribution évoquée originellement dans la Bible, sur proposition d’Abram au grand prêtre Melchisédech dans le livre de la Genèse, reprise par Jacob après le songe de l’échelle, il fait vœu de donner à Dieu le dixième de ce que Dieu lui donnera. Le principe sera repris sous forme d’un impôt de 10%, dont personne n’est exempté, en faveur de l’église. Cette pratique prendra fin en France à la Révolution.

La technique de Edmond Dupain est précise et la palette de couleurs toute en douceur et en poésie. Le tableau fourmille de détails d’un superbe réalisme et malgré le sujet d’une grande beauté, avec ce beau massif de Roses Trémières dans la partie gauche du tableau.

Notre tableau est signé en bas à droite.

 

Dimensions sans cadre : Largeur 71 cm – Hauteur 48 cm.

Dimensions avec cadre : Largeur 107 cm – Hauteur 83 cm.

 

En très bon état, notre tableau a été rentoilé et il est servi par son magnifique cadre en bois et stucs dorés d’origine qui présente quelques petits éclats

 

Biographie :

 

Edmond Louis Dupain né le 13 janvier 1847 à Bordeaux (Gironde), et mort le 10 aout 1933 dans le 14eme arrondissement de Paris.

Peintre de scène de genre, il réalise des tableaux peuplés de mousquetaires et d’élégantes souvent accompagnés de lévriers. Il peint également des sujets mythologiques et des marines, ainsi que de magnifiques portraits dans la droite ligne d’Alexandre Cabanel dont il fut l’élève, excellent dessinateur.

Coloriste délicat, il possède de belle qualité de composition.

 

Il fut l’élève d’Alexandre Cabanel (1823-1889) et de Jean-Marie Oscar Gué (1809-1877). 

Il débuta au Salon en 1870 avec : Mort de la Nymphe Hespérie, et continua d’exposer régulièrement au Salon des artistes Français. 

Sociétaire des Artistes Français depuis 1883. Il obtient une médaille de troisième classe en 1875, première classe en 1877, mention honorable à l’Exposition Universelle de 1878, médaille de bronze à l’Exposition Universelle de 1889, Chevalier de Légion d’Honneur en 1894. 

On cite de lui : Le Centenaire de l’École Polytechnique. Il a peint un plafond pour l’Observatoire de Paris.

 

Œuvres dans les collections publiques :

 

Musée des Beaux-Arts de Bordeaux.

Observatoire de Paris. 

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