Georges Jacob Paire de Bergères en hêtre sculpté et laqué d’époque Louis XVI vers 1780

Georges Jacob Paire de Bergères en hêtre sculpté et laqué d’époque Louis XVI vers 1780

Une paire de larges Bergères en hêtre mouluré et sculpté laqué crème, le dossier en cabriolet, la partie supérieure en anse de panier, les accotoirs à manchettes terminés par des enroulements et reposant sur des montants en console cannelée et ornée de feuilles d’acanthes. Dés de raccordement orné de fleurettes. Pieds fuselés, cannelés et rudentés.

Travail Français d’époque Louis XVI, vers 1780, les ceintures avant estampillées G.Iacob pour Georges Jacob. Les sièges portant cette prestigieuse estampille font partie intégrante de l’histoire du mobilier Français produit au XVIIIème siècle.

Dimensions Bergères : Hauteur 95 cm – Largeur 66 cm – Profondeur d’assise 53 cm – Hauteur d’assise 45 cm.

Nos sièges sont en parfait état de conservation, ils viennent d’être recouvert à neuf par un beau tissu Italien (Venise) à décor de fleurs.

Georges Jacob (1739-1814) – maîtrise le 4 septembre 1765 : Il est le plus célèbre et le plus créateur de tous les menuisiers en siège du XVIIIe siècle en France. Au premier rang de sa riche clientèle figure la famille royale.

Georges Jacob est né en 1739 à Cheny dans la région bourguignonne. Fils d’Etienne Jacob et de Françoise Beaujan, laboureurs.

Il arrive très jeune à Paris en 1755 comme apprenti menuisier chez Jean-Baptiste Lerouge établi rue de Charenton. Il entre ensuite comme compagnon chez Louis Delanois, le fournisseur de Madame du Barry, maîtresse de Louis XV. Promoteur du style néoclassique dans le siège, Delanois exerce sans conteste une influence sur les modèles de Jacob. 

Reçu maître en 1765 grâce à un petit siège en bois doré, Jacob créé par la suite son propre atelier de toute pièce. 

Deux ans après, il épouse Jeanne-Germaine Loyer issue d’une famille de maîtres brodeurs. 

Établi dans ses premières années rue de Cléry, ses ateliers sont transportés en 1775 rue Meslée où se déroule la période la plus favorable de sa carrière et où sont exécutées les plus grandes commandes royales.

Georges Jacob est un innovateur : c’est aussi dans l’agencement et le décor des pieds et dans les bras de ses sièges que l’on retrouve des formules lancées sinon imaginées par lui. Nombre de ses sièges reposent ainsi sur des pieds fuselés à cannelures rudentées. Ces pieds se raccordent à la ceinture par un dé ou case, orné d’une rosace.

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