Jules Dupré Paysage de l’Isle Adam huile sur toile vers 1860-1870

Jules Dupré Paysage de l’Isle Adam huile sur toile vers 1860-1870

Nous sommes honorés de vous présenter une œuvre importante de Jules Dupré, peintre français mondialement connu, présent dans les plus grands Musées, Le Louvre, Orsay, Frick Collection, Metropolitan Museum of Arts …

Ce magnifique tableau a été acquis par le célèbre collectionneur et mécène Henri Rouart. Au décès d’Henri Rouart, ses enfants dispersèrent son immense collection du 9-11 décembre 1912 à la Galerie Manzi-Joyant, notre tableau sous le numéro 197 fût acquis par la Galerie Bernheim-Jeune. 

Notre tableau est répertorié au catalogue raisonné de Jules Dupré par madame Aubrun, sous le numéro 116 page 82. Il fait parti des œuvres majeurs de Jules Dupré, et pour illustrer ce propos il est entré dans les collections de collectionneurs et Galeries prestigieuses.

Une huile sur sa toile d’origine signée en bas à gauche, représentant un Paysage de L’isle Adam. Le regard se porte immédiatement sur la qualité et la technique employée pour la représentation du ciel, en regardant avec attention nous pouvons comprendre ce que Vincent Van Gogh écrivait à son frère sur l’admiration qu’il portait à Jules Dupré. L’attention se porte ensuite sur les arbres, envoutants. Enfin la lumière qui émane du tableau attire et vous plonge au cœur de la scène.

Le Beethoven du paysage : La simplicité tranquille des tableaux champêtres de Jules Dupré dissimule un certain lyrisme. Rien d’étonnant quand on sait que le peintre, en mélomane passionné, ne se lasse pas d’écouter sa mère et sa première compagne, toutes deux musiciennes, interpréter Mozart ou Beethoven. Transposée sur la toile, cette musicalité s’exprime dans une symphonie de couleurs orchestrée par la lumière. 

Les arbres ou La nature souveraine : L’arbre s’impose comme le motif principal du tableau, dominant la composition de son inébranlable verticalité.

Dimensions sans cadre : Hauteur 46,5 cm – Longueur 56 cm.

Dimensions avec cadre : Hauteur 65 cm – Longueur 74 cm.

Le tableau est en parfait état de conservation, il ne présente ni accident, ni repeint.

Nous avons pris le parti de ne pas engager le nettoyage, ce tableau de notre point de vue est destiné à entrer dans la collection d’un amateur averti ou d’un Musée, il leur appartiendra d’engager le niveau de nettoyage et de finition vernis. Certains peintres Impressionnistes ou de l’Ecole de Barbizon ayant manifestés leur volonté de ne pas vernir les tableaux.

Nous le présentons dans un cadre en bois doré de l’époque et qui semble être son cadre d’origine.

Biographies :

Jules Dupré : 1811-1889.

Il nait à Nantes le 5 avril 1811 et décède à L’Isle Adam le 6 octobre 1889. 

Peintre paysagiste Français, pionnier du paysage à la française, il sort de son atelier pour aller peindre en plein air autour de Paris dès 1830, nous pouvons lui reconnaître d’être un des pionniers de l’Impressionnisme. 

Dire de Jules Dupré qu’il est un peintre de la nature est un doux euphémisme. Sous le pinceau de l’artiste, il n’est question que de bois, de champs et de clairières, de paisibles pâturages et d’étendues d’eau reflétant un ciel versatile. Rien dans son œuvre ne contredit son penchant pour le paysage, des premiers décors sur céramique de sa jeunesse aux vues champêtres de L’Isle-Adam – petit bourg du bord de l’Oise où il s’installe définitivement en 1850. 

Apparenté plus volontiers à l’école de Barbizon, il demeure longtemps dans l’ombre de Théodore Rousseau, avec qui il vit une amitié exclusive et orageuse. Pourtant, Jules Dupré reste un artiste inclassable, qui emprunte autant au romantisme qu’au naturalisme, puisant son inspiration première chez les maîtres hollandais du XVIe et du XVIIe siècle et le peintre anglais John Constable.

Un réalisme de l’intime : S’il rompt avec la tradition du paysage classique en s’adonnant, dès 1830, à la peinture en plein air, il continue de préférer les longues journées de travail en atelier. Cette singularité le différencie des peintres de la forêt de Fontainebleau, Théodore Rousseau en tête, et l’amène à concevoir des scènes sans références géographiques précises, dont les titres évoquent des paysages types – lisière de bois, étang, chemin, grands chênes – et des temps donnés – repos après la moisson, coucher de soleil. 

Enfermé le plus souvent dans une sorte de méditation solitaire, il agence librement ses toiles, sacrifiant à son imaginaire la vérité première des scènes représentées, surtout à partir de l’année 1850. En résultent des paysages intériorisés, qui portent en eux la marque de leur créateur, comme si lui seul était capable de les révéler à la vie. « La nature n’est rien, l’homme est tout », aime à théoriser le peintre de L’Isle-Adam, réaffirmant la présence intime de l’artiste au cœur de toute création.

Jules Dupré est souvent présenté comme un des fondateurs de l’Ecole de Barbizon, avec Rousseau, Millet, Daubigny, Corot… 

Jules Dupré aura été félicité pour la qualité et l’expressivité de ses ciels, par ses contemporains : Eugene Delacroix, Camille Corot, Van Gogh (bien qu’ils ne se soient jamais rencontrés) comme en atteste les écrits de l’époque.

Henri Rouart : 1833-1912.

À la cinquantaine, Henri Rouart se consacra entièrement à sa passion de peintre. 

Ancien élève de Corot et de Millet, son art est proche des Impressionnistes. Il participe à ce titre à des expositions à partir de 1868 et il est très fidèle aux expositions du groupe impressionniste en étant présent lors de sept expositions sur les huit dès la Première exposition des peintres Impressionnistes de 1874 chez Nadar. 

Il devient un collectionneur et mécène reconnu de Delacroix, Courbet, Daumier, Millet, Corot, Dupré, Manet, Berthe Morisot, Toulouse Lautrec, Renoir, Puvis de Chavannes, Pissaro et Degas, entre autres. Trois expositions des impressionnistes se tiennent grâce à son appui financier et il aide aussi ses amis en leur achetant de nombreuses œuvres.

Après sa mort, en décembre 1912, sa fille et ses quatre fils décident de vendre sa fabuleuse collection. La vente rapportera une somme astronomique et marquera le début de l’envol des prix des toiles impressionnistes.

Salons – Expositions :

Jules Dupré expose au Salon dès 1831 avec sept tableaux ; cinq tableaux en 1833 ; quatre tableaux en 1834 et en 1835 ; deux tableaux en 1836. En 1839, il y présente sept toiles, des paysages de l’Indre, de la Corrèze et de Normandie, avant de se désintéresser du Salon pour n’y reparaître qu’en 1852 avec trois tableaux, enfin en 1867 (Exposition Universelle) avec treize tableaux.

Musées :

La liste exhaustive des musées qui conservent des œuvres de Jules Dupré dans le monde serait beaucoup trop longue, nous allons retenir des noms emblématiques : 

Le Louvre, Musée d’Orsay, Walters Art Museum de Baltimore, Musée des Beaux Arts de Boston, Art Institute of Chicago, DePaul Universty Museum of Chicago, Cleveland Museum of Art, Detroit Institute of Arts, Bass Museum of Miami Beach, Minneapolis Institute of Art, Brooklyn Museum, Metropolitan Museum of Art, Frick Collection, Menphis Brooks Museum, San Francisco De Young Museum, National Gallery of Art de Washington, Musée National des Beaux Arts de Rio de Janeiro, Ordrupgaard Museum de Copenhague, Statens Museum of Kunst de Copenhague, Musée National d’Art d’Azerbaïdjan à Bakou, National Gallery of Victoria à Melbourne, Musée National des Beaux Arts de Buenos Aires….

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