Jean-Baptiste Boulard (1725-1789) Paire de fauteuils en bois sculpté et laqué d’époque Louis XVI

Jean-Baptiste Boulard (1725-1789) Paire de fauteuils en bois sculpté et laqué d’époque Louis XVI

 

Une jolie et élégante paire de fauteuils en hêtre mouluré sculpté et laqué, à dossiers cabriolet, les accotoirs à balustres cannelées, reposant sur des pieds fuselés à cannelures rudentées surmontées de rosaces dans les carrés.

 

Beau travail français estampillé par Jean Baptiste Boulard vers 1780. Les deux fauteuils portent l’estampille de JB Boulard sous les traverses avant.

 

Dimensions : Hauteur 89 cm – Largeur 60 cm – Profondeur 50 cm – hauteur d’assise 42 cm.

 

Nous avons pris le parti de nous occuper uniquement de la solidité des montages, mais de laisser les laques dans leur patine. Les fauteuils sont en très bon état de conservation générale.

Nous les avons fait recouvrir avec un beau tissu à motif floral.

Biographie :

Jean-Baptiste Boulard (1725-1789) Menuisier en sièges à Paris. Reçu Maître le 17 avril 1754.

 

Après avoir obtenu sa maîtrise en 1754, il s’installe rue de Cléry et gagne très vite, grâce à la qualité et à l’originalité de ses œuvres, une grande réputation. 

Ses productions, dans le style Louis XV, sont nombreuses : bergères, chaises, fauteuils, cannés ou revêtus de tissu, l’ensemble de sa production est toujours fabriqué avec le plus grand soin et exécuté dans les plus beaux bois. 

 

C’est surtout à partir de 1777 que Jean-Baptiste Boulard se fait connaitre, en devenant ébéniste du Roi, essentiellement dans le style Louis XVI sans signe particulier si ce n’est des sculptures de palmette plissée que l’on retrouve assez souvent au sommet des pieds de ses sièges. 

A part les abondantes commandes du Garde Meuble, il travaille aussi pour une clientèle privée plus modeste pour laquelle il exécute des sièges amples et confortables, aux belles proportions, simplement ornés de sobres sculptures. 

 

Après sa mort, sa femme continuera à pourvoir les nombreuses demandes de la couronne jusqu’en 1792 puis celles de la cour impériale jusqu’en 1808. 

C’est son fils, Michel-Jacques, qui lui succédera et qui travaillera rue de Cléry jusqu’en 1823.

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