Théodore Levigne – L’escarpolette ou Badineries champêtres huile sur toile vers 1880-1890
Théodore Levigne aime à s’inspirer des peintres emblématiques des XVIIème et XVIIIème siècle, comme Fragonard ou Watteau. L’escarpolette ou la balançoire dans l’art est un thème récurrent. Cet objet permet d’audacieuses compositions, il est très graphique et permet d’explorer de nouveaux points de vue. Installée dans un paysage, la balançoire ajoute des éléments graphiques qui souvent sont à l’origine de la composition du tableau. Les cordes de la balançoire définissent des axes soit obliques ou verticaux exploités par les artistes.
Une belle composition avec cette scène de badineries champêtres ou une galante profite de ce sous-bois pour se balancer sur une escarpolette ou de balançoire, pendant que son entourage discute et la contemple.
Magnifique huile sur toile signée en bas à droite dans le décor, présentée dans un bel encadrement de bois sculpté et stuc doré servant parfaitement le tableau.
Dimension sans cadre : Hauteur 70 cm – Longueur 92 cm.
Dimensions avec cadre : Hauteur 95 cm – Longueur 107 cm.
En très bon état de conservation.
Provenance : Château de Busset – Famille Bourbon Busset.
Biographie :
Théodore Levigne : 17 novembre 1848 à Noirétable – 11 novembre 1912 à Lyon.
Peintre français des XIXème et XXème siècles.
École de Lyon.
Théodore Levigne est un garçon curieux et observateur. Il est très tôt attiré par la peinture et le dessin. Il entre à l’École des beaux-arts de Lyon à l’âge de douze ans. Il reçoit des prix dès sa première année.
Il fût l’élève de Gérôme l’un des artistes les plus célèbres de son temps et d’Alexandre Cabanel grand peintre académique.
Ses voyages à Marseille, en Sicile, en Italie lui permettent d’enrichir son expérience.
Il excelle dans tous les genres picturaux : les paysages, les scènes de genre, les portraits, les natures mortes, les représentations historiques et militaires.
Musées : Tournus, Chambéry, Nice, Rumilly, Nuits Saint-Georges.