Georges Jacob reçu Maître en 1765 : Quatre fauteuils en acajou époque Directoire vers 1795

Georges Jacob reçu Maître en 1765 : Quatre fauteuils en acajou époque Directoire vers 1795

 

Une élégante et rare série de quatre fauteuils en acajou et placage d’acajou à dossiers renversés, les accotoirs à palmettes, les sièges reposant sur des pieds antérieurs en balustre baguée et les pieds postérieurs en sabre.

 

Nos sièges d’époque Directoire sont estampillés par Georges Jacob reçu Maître en 1765.

 

Dimensions : Hauteur 91 cm – Largueur 44 cm – Profondeur assise 43 cm et Hauteur d’assise 41 cm.

 

En très bon état de conservation, beau travail de tapisserie recouverts à neuf d’un magnifique tissu Tassinari et Chatel dans les couleurs bleu et jaune, à motif de rinceaux, agrémenté de cordelettes et galons. 

 

Biographie :

 

Georges Jacob (1739-1814) – Maîtrise le 4 septembre 1765.

 

Il est le plus célèbre et le plus créateur de tous les menuisiers en siège du XVIIIème siècle en France. 

Au premier rang de sa riche clientèle figure la famille royale.

 

Georges Jacob est né en 1739 à Cheny dans la région bourguignonne. Fils d’Etienne Jacob et de Françoise Beaujean, laboureurs.

Il arrive très jeune à Paris en 1755 comme apprenti menuisier chez Jean-Baptiste Lerouge établi rue de Charenton. Il entre ensuite comme compagnon chez Louis Delanois, le fournisseur de Madame du Barry, maîtresse de Louis XV. Promoteur du style néoclassique dans le siège, Delanois exerce sans conteste une influence sur les modèles de Jacob. 

 

Reçu maître en 1765 grâce à un petit siège en bois doré, Jacob créé par la suite son propre atelier de toute pièce. 

Deux ans après, il épouse Jeanne-Germaine Loyer issue d’une famille de maîtres brodeurs. 

Établi dans ses premières années rue de Cléry, ses ateliers sont transportés en 1775 rue Meslée où se déroule la période la plus favorable de sa carrière et où sont exécutées les plus grandes commandes royales.

Georges Jacob est un innovateur : c’est aussi dans l’agencement et le décor des pieds et dans les bras de ses sièges que l’on retrouve des formules lancées sinon imaginées par lui. Nombre de ses sièges reposent ainsi sur des pieds fuselés à cannelures rudentées. Ces pieds se raccordent à la ceinture par un dé ou case, orné d’une rosace.

 

Référence : 

 

Le Mobilier Français du XVIIIème Siècle – Pierre Kjellberg – Les Éditions de l’Amateur – 2002.

Les ébénistes du XVIIIe siècle – Comte François de Salverte – Les éditions d’Art et d’Histoire – 1934.

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