Jean-Baptiste Boulard (attribué) Livrées pour le General Pascal Paoli quatre chaises d’époque Louis XVI
Une historique suite de quatre chaises d’époque Louis XVI attribuées à Jean-Baptiste Boulard, livrées pour la chambre du Général Pascal Paoli vers 1787. La commande initiale était de six chaises, seules quatre sont arrivées jusqu’à nous.
Ces chaises sont à rapprocher, d’une paire de chaises livrées par Jean-Baptiste Boulard pour le grand salon de Mesdames au château de Bellevue en 1784 (château de Versailles).
Quatre chaises en hêtre mouluré sculpté et peint, à dossiers plats à décrochement dans le haut, reposant sur des pieds fuselés à cannelures rudentées surmontées de rosaces dans les carrés ; étiquettes manuscrites et inscrites à l’encre du XVIIIème siècle, « Six chaises pour la chambre à coucher de Mr le C… Général Paoli Pascal.
Beau travail français attribué à Jean Baptiste Boulard vers 1787.
Dimensions : Hauteur 91 cm – Largeur 52 cm – Profondeur 50 cm – hauteur d’assise 43 cm.
Nous avons pris le parti de nous occuper uniquement de la solidité des montages, mais de laisser les laques dans leur patine. Les chaises sont en bon état de conservation générale.
Nous avons fait recouvrir ces quatre chaises avec un beau tissu à motif floraux noir et or du plus bel effet.
Pascal Paoli (Morosaglia, 6 avril 1725 – Londres, 5 février 1807) est un illustre homme politique, philosophe et général Corse.
Jean-Baptiste Boulard (1725-1789) Menuisier en sièges à Paris. Reçu Maître le 17 avril 1754.
Après avoir obtenu sa maîtrise en 1754, il s’installe rue de Cléry et gagne très vite, grâce à la qualité et à l’originalité de ses œuvres, une grande réputation.
Ses productions, dans le style Louis XV, sont nombreuses : bergères, chaises, fauteuils, cannés ou revêtus de tissu, l’ensemble de sa production est toujours fabriqué avec le plus grand soin et exécuté dans les plus beaux bois.
C’est surtout à partir de 1777 que Jean-Baptiste Boulard se fait connaitre, en devenant ébéniste du Roi, essentiellement dans le style Louis XVI sans signe particulier si ce n’est des sculptures de palmette plissée que l’on retrouve assez souvent au sommet des pieds de ses sièges.
A part les abondantes commandes du Garde Meuble, il travaille aussi pour une clientèle privée plus modeste pour laquelle il exécute des sièges amples et confortables, aux belles proportions, simplement ornés de sobres sculptures.
Après sa mort, sa femme continuera à pourvoir les nombreuses demandes de la couronne jusqu’en 1792 puis celles de la cour impériale jusqu’en 1808.
C’est son fils, Michel-Jacques, qui lui succédera et qui travaillera rue de Cléry jusqu’en 1823.